Pour être recruté, les seules compétences techniques ne suffisent donc plus. La nécessité d’améliorer les savoir-être, au-delà des savoirs et des savoir-faire, est de plus en plus soulignée par les employeurs.
On parle également d’intelligence comportementale ou de soft skills (en anglais, littéralement «compétences douces»).
D’après une étude de Pôle emploi sur les compétences attendues par les employeurs, 64 % des entreprises font de la polyvalence et de la capacité d’adaptation leur premier critère de sélection lors des recrutements. Nous sommes dans un monde très mouvant, où beaucoup de métiers évoluent voire disparaissent. Mais les soft skills restent. Pour faire face au changement, ces compétences sont indispensables.
Parmi les compétences recherchées par les recruteurs on retrouve : la résolution de problèmes, la capacité à travailler en équipe, la prise de parole en public, la gestion du temps, des émotions et du stress, l’écoute, la motivation, la capacité à s’adapter et l’empathie.
Elles vont permettre aux candidats de se différencier dans le monde du travail ou lors d’un entretien d’embauche.
De nos jours, le diplôme et le CV ne font pas tout.
On se rend compte qu’il est préférable d’évaluer l’adéquation du candidat à la façon de travailler dans l’entreprise. Par exemple, un candidat avec tous les diplômes et expériences nécessaires, mais incapable d’échanger avec les autres, ne sera pas forcément embauché. L’intelligence de situation est un facteur primordial dans le monde du travail.
par Mathilde Courbier